Ce contenu peut être adapté a chaque société en fonction des participants et de leurs besoins.
Partie théorique :
Les fluides frigorigènes: La réglementation concernant l’utilisation des fluides frigorigènes
Le CO2 : Réglementation, Avantages / inconvénients,
Utilisation en cascade, Utilisation en transcritique : Mono étagé, Bi étagé, système booster
Partie pratique :
Toutes les manipulations sont effectuées dans vos locaux, sur une installation transcritique.
Manipulations sur le CO2, Visualisation des outils et du matériel spécifique (manomètres, bouteilles de fluide….), Visualisation des différentes parties et des différents composants de l’installation, Interventions sur l’installation, évaluation des risques et description des méthodes
OPTION: DANGER DE L’AZOTE LIQUIDE.
DEPOTAGE -> Procédure / Consigne / Sécurité / Mise en pratique : Le dépotage est l’action de décharger un véhicule de transport, généralement un camion, dont le réservoir contient des matières liquides, gazeuses ou poudreuses, ou encore de vider un conteneur (Container) de ses marchandises.
A SAVOIR :
DIOXYDE DE CARBONE CO2 (Anhydride carbonique ; Neige carbonique ; Carboglace)
Cette substance doit être étiquetée conformément au règlement (CE) n° 1272/2008 dit « règlement CLP ». 204-696-9
Méthodes de détection et de détermination dans l’air
Une indication en continu sur la concentration en dioxyde de carbone peut être fournie par des détecteurs portatifs à lecture directe dont l’utilisation repose sur le respect de la procédure d’étalonnage. De nombreuses normes concernant les détecteurs de dioxyde de carbone sont publiées.
Le prélèvement du gaz dans un sac d’échantillonnage suivi d’un dosage par chromatographie en phase gazeuse couplée à un détecteur par conductivité thermique est possible.
Le prélèvement par pompage de l’atmosphère dans un sac en matériau aluminisé (5 couches), suivi du dosage par chromatographie en phase gazeuse et détection par conductivité thermique, est possible
Dioxyde de carbone France (VLEP réglementaire indicative – 2007) VME : 5000 / 9000
Pathologie – Toxicologie
Toxicocinétique – Métabolisme
Toxicité expérimentale
Effets cancérogènes
Des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) dans l’air des lieux de travail ont été établies pour le dioxyde de carbone.
Le dioxyde de carbone pénètre et est éliminé par inhalation ; il diffuse librement à travers la membrane alvéolaire vers le sang où il provoque une acidose respiratoire.
Le dioxyde de carbone est un gaz asphyxiant à partir de 30 % chez le rat ; sa diffusion très aisée à travers les membranes tissulaires est
responsable de la rapidité d’apparition des effets sur le pH sanguin, les poumons, le cœur et le système nerveux central.
Une seule étude suggère un effet cancérogène de la carboglace par voie cutanée chez la souris.
Effets sur la reproduction
Toxicité sur l’Homme
Recommandations
Au point vue technique
Conduite médicale à tenir
Le dioxyde de carbone induit, chez le rat mâle, des modifications testiculaires sans effet sur la fertilité, et des modifications cardiaques et squelettiques chez le fœtus.
L’exposition à de fortes concentrations est rapidement mortelle. Les effets sont d’abord une augmentation de l’amplitude et de la fréquence respiratoire, puis cardiovasculaires et vasomoteurs pour évoluer vers des troubles neurologiques graves (convulsion, coma). L’inhalation peut causer une bronchodilatation chez l’asthmatique en crise. A basse température, le contact avec le dioxyde de carbone peut provoquer des brûlures (neige carbonique).
Les expositions prolongées peuvent provoquer des signes respiratoires, cardiovasculaires et neurologiques, sans modification des performances psychomotrices. Il n’y a pas de données sur d’éventuels effets cancérogènes ou toxiques pour la reproduction.
Les effets sur l’Homme du dioxyde de carbone ont été largement étudiés, du fait des nombreuses circonstances d’intoxications par ce gaz, normalement présent en faible concentration dans l’atmosphère.
L’intégralité des recommandations techniques figurent dans la fiche complète. On prendra tout particulièrement soin à respecter les points suivants :
Éviter l’inhalation massive de gaz. Effectuer en système clos toute opération industrielle qui s’y prête. Dans tous les cas, prévoir une aspiration du gaz à la source d’émission, ainsi qu’une ventilation des lieux de travail conformément à la réglementation en vigueur.
Le choix des EPI dépend des conditions au poste de travail et de l’évaluation des risques professionnels.
Stocker les bouteilles de dioxyde de carbone debout et attachées, à l’air libre ou dans des locaux spéciaux frais (température de stockage inférieure à 50 °C),
bien ventilés, à l’abri de l’humidité et de toute source d’ignition ou de chaleur. Dans tous les cas, il conviendra de se conformer aux préconisations du fabricant.
En cas d’urgence
En cas de fuite, fermer l’arrivée du gaz ; si la fuite ne peut être stoppée, aérer la zone et évacuer le personnel en ne faisant intervenir que des opérateurs
entrainés et munis d’un équipement de protection approprié.
En cas d’ échauffement apparent d’une bouteille, ne pas s’en approcher et arroser abondamment la bouteille avec de l’eau pulvérisée en se protégeant.
Des appareils de protection respiratoire isolants autonomes sont à prévoir à proximité et à l’extérieur des locaux pour les interventions d’urgence.
Si ces mesures ne peuvent pas être réalisées sans risque de sur-accident ou si elles ne sont pas suffisantes, contacter les équipes de secours interne ou externe au site.
Des recommandations médicales spécifiques existent concernant certains organes cibles (pour plus d’information, voir la fiche toxicologique complète).
Conduites à tenir en cas d’urgence :
En cas d’inhalation appeler rapidement un centre antipoison. Transporter la victime en dehors de la zone polluée en prenant les précautions nécessaires pour les sauveteurs. Si la victime est inconsciente, la placer en position latérale de sécurité et mettre en œuvre, s’il y a lieu, des manœuvres de réanimation.
Si la victime est consciente, la maintenir au maximum au repos. Dans les 2 cas, faire transférer dans les plus brefs délais, en milieu hospitalier.
En cas de brûlure par le froid, ne pas frotter. Réchauffer très progressivement en rinçant la zone contaminée avec de l’eau à température ambiante pendant au moins 15 minutes. Consulter rapidement un médecin.