Formation concernant les piles à combustibles / Batterie / Risque Inflammable / Danger de la production et du stockage / Carburant vert
RAPPEL HYDROGENE (1 heure)
H220 – Gaz extrêmement inflammable
H280 – Contient un gaz sous pression ; peut exploser sous l’effet de la chaleur
H281 – Contient un gaz réfrigéré ; peut causer des brûlures ou blessures cryogéniques
Les conseils de prudence sont sélectionnés selon les critères de l’annexe 1 du règlement CE n° 1272/2008
Attention : pour le choix des mentions de danger H280 ou H281, lorsque les gaz sont mis sur le marché, ils doivent être classés comme « gaz sous pression » dans l’un des groupes suivants : « gaz comprimé », « gaz liquéfié », « gaz liquéfié réfrigéré » ou « gaz dissous ». L’affectation dans un groupe dépend de l’état physique dans lequel le gaz est conditionné et, par conséquent, doit s’effectuer au cas par cas. Se reporter à la section « Réglementation ».
L’hydrogène est obtenu principalement par reformage du méthane issu des énergies fossiles ou du biogaz, ou par électrolyse de l’eau.
Il est utilisé principalement dans les activités suivantes :
via une pile à combustible en tant que source d’électricité et pour alimenter des véhicules (voitures, bus, chariots élévateurs, avion, …).
le soudage plasma ou soudage à l’arc des aciers inoxydables.
La synthèse d’amines et d’alcanes par hydrogénation, de méthanol ; comme gaz de protection réducteur ou antioxydant ; l’industrie du pétrole et des gaz (désulfuration des carburants, hydrocraquage…) ; l’industrie agroalimentaire (hydrogénation des amines et acides gras, fabrication de graisses alimentaires solides telles que les margarines…) ; en aérospatiale, sous forme liquide, pour la propulsion des fusées et lanceurs.
RISQUES ATEX (atmosphère explosive) de l’hydrogène (5 heures)
Les généralités sur les Atex
Les statistiques liées aux explosions
Qu’est-ce qu’une ATEX?
Quand peut-on être en présence d’une ATEX?
Comment une ATEX peut-elle exploser? (Incendie, explosion)
Quelles sont les substances inflammables les plus dangereuses?(Hydrogène, butane, méthane…)
Comment éviter l’explosion d’une ATEX? (Prévention des Atex)
Que disent les directives européennes ATEX? (Détermination des zones Atex)
Les ESP (équipements sous pression) contenant de l’hydrogène (5 heures)
Structure de la règlementation française
Les équipements concernés
Définitions des ESP
Les principes de bases de l’arrêté du 20 novembre 2017
Les catégories d’équipements
Les catégories de construction
Les dangers des ESP
Les mesures de préventions associées
Le codage de la tuyauterie
Méthodes d’évaluation de l’exposition professionnelle à l’hydrogène (1 heure)
Utilisation possible d’un analyseur de gaz fournissant une mesure de la concentration en hydrogène dans l’air en temps réel, et qui peut intégrer un système d’étalonnage, un enregistreur des données mesurées et une imprimante numérique. Une évaluation des expositions sur les lieux de travail, nécessitera une étude de ses performances au regard des critères publiés pour les systèmes capteurs en relation avec la qualité de l’air ou une réflexion sur l’étalonnage effectué par l’instrument et/ou les essais de validation réalisés par le fabricant.
Valeurs Limites d’Exposition Professionnelle
Pathologie – Toxicologie
Toxicocinétique – Métabolisme
Toxicité expérimentale
Toxicité aiguë
Aucune VLEP n’a été spécifiquement établie pour l’hydrogène en France, dans l’Union européenne, les États-Unis (ACGIH) et l’Allemagne (DFG).
Toxicité de l’hydrogène sur l’Homme (1 heure)
Recommandations
Au point vue technique
Conduite médicale à tenir
Aucune donnée relative aux effets subchroniques ou chroniques de l’hydrogène n’est disponible chez l’animal à la date de publication de cette fiche.
L’exposition au gaz hydrogène à de fortes concentrations provoque une asphyxie qui peut être rapidement mortelle. Le contact cutané ou oculaire avec l’hydrogène
liquide ou le gaz froid peut être responsable de brûlures potentiellement graves.
L’hydrogène n’a pas d’activité pharmacologique propre, il n’y a pas d’effets chroniques décrits.
L’hydrogène est un gaz industriel d’utilisation courante. Toutefois, en raison des risques d’inflammation et d’explosion, des mesures strictes de prévention s’imposent lors du stockage et de la manipulation de ce produit.
L’intégralité des recommandations techniques figurent dans la fiche complète. On prendra tout particulièrement soin à respecter les points suivants :
Le choix des équipements de protection individuelle (EPI) dépend des conditions de travail et de l’évaluation des risques professionnels. Les EPI ne doivent pas être source d’ électricité statique (chaussures antistatiques, vêtements de protection et de travail dissipateurs de charges).
Stocker les contenants (bouteilles…) d’hydrogène debout et attachés, à l’air libre ou dans des locaux spéciaux frais (température de stockage inférieure à 50 °C), bien ventilés, construits en matériau incombustible. Tenir à l’écart de la chaleur, des surfaces chaudes, de toute source d’inflammation (étincelle, flamme nue, rayonnement solaire…). Dans tous les cas, il conviendra de se conformer aux préconisations du fabricant.
En cas d’urgence (1 heure)
En cas de fuite non enflammée, fermer l’arrivée du gaz ; si la fuite ne peut être stoppée, interdire l’approche pour éviter tout risque d’inflammation (voitures,
matériel électrique, feu nu…). Dans tous les cas, aérer la zone et évacuer le personnel en évitant la génération de sources d’inflammation.
En cas de fuite enflammée, appliquer la procédure indiquée dans le § « Incendie-Explosion » de la fiche toxicologique complète.
En cas d’échauffement apparent d’une bouteille, ne pas s’en approcher et arroser abondamment la bouteille avec de l’eau pulvérisée depuis une zone
protégée.
Prévoir des moyens de secours appropriés contre l’incendie, à proximité immédiate du dépôt.
Des appareils de protection respiratoires isolants autonomes sont à prévoir à proximité et à l’extérieur des locaux pour les interventions d’urgence.
Si ces mesures ne peuvent pas être réalisées sans risque de suraccident ou si elles ne sont pas suffisantes, contacter les équipes de secours interne ou externe au site.
Suivi des travailleurs exposés :
Une attention particulière sera portée aux salariés présentant une affection cardiovasculaire ou pulmonaire mal équilibrée, du fait d’une sensibilité accrue au risque
d’hypoxie.
Conduites à tenir en cas d’urgence
En cas d’inhalation : dans tous les cas, quitter la zone polluée.
En présence de symptômes, transporter la victime en dehors de la zone polluée en prenant les précautions nécessaires pour les sauveteurs et appeler
rapidement le SAMU. Si la victime est inconsciente, la placer en position latérale de sécurité et mettre en œuvre, s’il y a lieu, des manœuvres de réanimation.
En cas de brûlure par le froid : ne pas frotter ; si les vêtements adhèrent à la peau, rincer la zone à l’eau à température ambiante avant de les retirer.
En cas de brûlure cutanée, réchauffer très progressivement en rinçant la zone contaminée avec de l’eau à température ambiante pendant au moins 15 minutes. Consulter rapidement un médecin.
En cas de brûlure oculaire, ne pas écarter les paupières, ne pas chercher à retirer les lentilles. Réchauffer très progressivement en rinçant la zone contaminée avec de l’eau à température ambiante à pendant au moins 15 minutes. Consulter rapidement un ophtalmologiste